Top
d’or, les nouveaux trophées de la musique ivoirienne Près
de 1 500 spectateurs ont assisté aux Top d’Or, les trophées du showbiz
mais surtout de la musique ivoirienne, édition 2004, le 30 juillet
dernier, au Palais de la Culture d’Abidjan. Une manifestation de ce
type n’avait pas eu lieu depuis près de quinze ans. L’instigateur
de l’événement n’est autre que l’hebdomadaire dédié au showbiz
en Côte d’Ivoire, Top
Visages. Le trophée du Meilleur artiste ivoirien de l’année
est revenu au groupe Les Garagistes dont l’ancien sociétaire, Soum Bill a reçu, lui, la récompense du
Meilleur artiste zouglou. La Meilleure artiste ivoirienne 2003 est
Sidonie la Tigresse, interprète traditionnelle très appréciée du
public ivoirien. La chanteuse, absente de la cérémonie, a également
été primée dans sa catégorie (Meilleur artiste d’inspiration
traditionnelle). Le
talentueux O’nel
Mala a été distingué, quant à lui, dans la catégorie
musique religieuse. Dans celle de la variété, Joelle C. a ravi la
palme à de grandes pointures de la musique ivoirienne comme Meiway,
Aicha Koné, Chantal
Taïba ou encore Gadji Celi, le footballeur-chanteur. L’homme de
média et directeur des programmes de Radio Nostalgie Côte d’Ivoire a
reçu le trophée de L’homme le plus élégant de l’année et Adama
Dahico, celui de Meilleur humoriste de l’année. Alpha Blondy, Magic System, Aïcha Koné, Bailly Spinto, Marcelin Yacé, à titre posthume
et la comédienne Akissi
Delta, ont reçu des prix spéciaux pour leur contribution au
rayonnement de la musique et de la culture ivoirienne. Le doyen Amédée
Pierre est reparti avec un prix d’honneur. Une
première réussie Huit
trophées musicaux ont été distribués lors de cette soirée que les
observateurs ont jugé « réussie », un bon présage pour
l’événement qui se veut annuel. Et pari tenu pour les responsables
du magazine Top Visages qui souhaitaient combler une lacune.
« Nous trouvions dommage que depuis quelques années, avec la
disparition du référendum d’Ivoire Dimanche (magazine culturel, ndlr),
les artistes ivoiriens ne soient pas récompensés, chez eux, pour leur
travail. Alors qu’ils sont distingués à l’étranger. Il était
inadmissible qu’il n’y ait pas de trophées de la musique ivoirienne
à l’instar de ce qui se fait dans la sous-région. D’autant plus
que la Côte d’Ivoire est une plaque tournante de la culture en
Afrique », explique Jocelyne Tonga Behi, responsable commerciale
de la publication. Les
nominés aux Top d’Or ont été choisis par voie référendaire par
les lecteurs de Top Visages. De septembre 2003 à janvier 2004,
ils ont été près de 15 000 à désigner par courrier et sur Internet,
les cinq meilleurs artistes dans chaque catégorie. La rude tâche de
les départager est revenue à un jury de six membres composé de spécialistes
de la musique et de la culture ivoirienne et africaine. On comptait,
parmi eux, Robert
Brazza, animateur sur Africa n°1, Georges Taï Benson,
grand homme de média ivoirien, Marie-Thérèse Pango, directrice de
l’Ecole nationale de musique (l’une des cinq structures de formation
de l’Institut national supérieur des Arts et de l’action culturelle
en Côte d’Ivoire) et Kéké Kassiry, chanteur. Top Visages,
tiré à 41 000 exemplaires et distribué dans la partie « non
occupée » du territoire ivoirien, a fêté, en décembre 2003 sa
première décennie d’existence. Une conférence de presse est organisée
à Abidjan, vendredi 6 août, pour présenter les lauréats des Top
d’Or. extrait
de : http://www.afrik.com/article7514.html
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Zouglou, dix ans déjà ! (1991-2001)
Dix ans du Zouglou ça "réussit" toujours ! Epiphénomène à ses débuts en une véritable déferlante. Depuis dix ans, ce rythme dicte sa loi aux autres musiques Ivoiriennes. Au point même de devenir Inconfortable. Origine
du Zouglou Porte
étendard de la musique Ivoirienne extrait de "ivoire-music.com" |
Clips sélectionnés
Sites musiques
La musique ivoirienne D'Ernesto Djédjé à Magic Systèm en passant par Les
Garagistes, Aïcha Koné, Antoinette Konan, Woya, Meiway, Mahawa Traoré
les Go…, le concept de la musique Ivoirienne c'est toujours distingué
par l'originalité des pas de danse et la pertinence des messages véhiculés.
Des spécificités qui ont de la Côte d'Ivoire, d'Abidjan singulièrement,
la vitrine musicale de l'Afrique de l'Ouest et le carrefour
incontournable du Show biz continental.
En
vérité, la musique Ivoirienne est aujourd'hui une réalité
incontournable en Afrique. Et ce malgré la crise socio politique qui
secoue ce pays depuis le 19 septembre 2002. Au début des années 60, la
musique ivoirienne n'était pourtant que le cliché des autres musiques
notamment française. C'est pourquoi au début des années 70, on a
assisté à un flux massif des artistes africains en Cote d'Ivoire, une
passerelle vers le show biz international. Cette situation s'explique
non seulement par la précarité de la "musique ivoirienne",
moins agressive, mais aussi par l'existence des structures de production
adaptée au besoin des artistes. La
force de ce concept repose surtout sur la créativité des jeunes qui
ont plusieurs opportunités de mesurer leur talent. Une jeunesse qui n'hésite
pas à aller puiser aux sources traditionnelles pour s'ouvrir des brèches
originales vers la scène musicale nationale et internationale. Une
audace qui est la base des rythmes à succès comme le Ziglibiti, le
Zouglou, le Zogoda et, depuis quelques temps, le Mapuka. Des
rythmes qui s'inspirent surtout de l'environnement, des aspirations et
frustrations de ces jeunes artistes. Qui est ce jeune qui n'a pas une
fois vécu l'histoire du "Premier Gaou"? D'où également
toute la pertinence des messages qui accrochent sans jamais donner envie
de décrocher pour s'évader vers d'autres plages musicales. extrait de "ivoire-music.com" _____________________
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